L’arthroscopie du poignet est apparue dans les années 70 dans les suites du développement de l’arthroscopie d’articulation plus facilement accessible. Elle s’est développée dans un premier temps, pour affiner le diagnostic de lésions intra articulaires difficiles d’accès. L’avènement des méthodes d’investigation modernes tel le scanner, avec en particulier l’arthroscanner, ou l’IRM, a fait disparaître peu à peu l’intérêt diagnostic de l’arthroscopie du poignet pendant une courte période. Cet intérêt diagnostic est réapparu plus tard lorsqu’on s’est aperçu de l’existence de faux négatif et de faux positif dans ces techniques d’investigations récentes. Néanmoins, nul doute que le développement d’élément d’investigation encore plus performant rendra plus ou moins obsolète le côté seulement diagnostic de l’arthroscopie du poignet. Depuis moins de 15 ans, l’intérêt thérapeutique de l’arthroscopie du poignet ne cesse de progresser. Dans un avenir proche, il sera difficile d’envisager le traitement des lésions du poignet sans passer par l’arthroscopie.
C’est WATANABE en 1972 qui le premier a mis un arthroscope dans un poignet dans les suites de ses travaux de base publiés en 1969 sur l’arthroscopie du genou.
Mais HEMPFLING en 1983 en Allemagne et surtout WIPPLE en 1985 aux Etats Unis ont commencé vraiment à utiliser l’arthroscopie du poignet à des fins diagnostiques.
La période de la fin des années 80 et du début des années 90, a vu le développement de l’arthroscopie du poignet à travers le monde surtout pour le diagnostic des lésions intra articulaires. OSTERMANN aux Etats Unis, PEDERZINI en Italie, BOUR et SAFFAR en France ont été les précurseurs de cette technique.
A partir des années 90 jusqu’à nos jours, les techniques chirurgicales vraies se sont considérablement développées avec LUCHETTI en Italie, DOY au Japon, GEISSLER aux Etats Unis, LINDAU en Suède, De SMET en Belgique, HO en Chine, STANLEY, GODDARD et YANNI en Angleterre, DUMONTIER, FONTES et MATHOULIN en France.